
Il semble que l’immigration soit devenue le premier sujet d’inquiétude des Belges ; c’est en tout cas ce que nous disent les instituts qui prétendent savoir ce que nous pensons et qui nous l’expliquent avec une aimable régularité.
Si ça peut vous tranquilliser sachez aussi que cette même inquiétude ronge les cœurs dans toute l’Europe occidentale. En fait, nous craignons tous, plus ou moins consciemment, de voir débarquer chez nous, dans les mois et les années qui viennent, une grande part des 1,2 milliards d’Africains pour qui nos pays les plus riches représentent l’Eden à portée de main.
Or cette crainte est loin d’être sans fondement. Elle est même objectivement raisonnable si l’on considère le déséquilibre actuel entre des populations qui souffrent, d’une part, de malnutrition grave et, d’autre part, … de mauvais cholestérol.
Regardez donc un planisphère en sachant que la population de cette immense Afrique (10 x la superficie de l’Europe prospère) est en expansion explosive, alors que, engoncés dans notre confort, nous ne sommes plus même capables de nous reproduire pour maintenir la nôtre, et vous aurez compris que le mouvement est inéluctable.
Inéluctable ?
Le problème est que ce mouvement (que l’on ne peut honnêtement plus juger à l’aune des petites migrations intra-européennes du siècle précédent), entrainera tout aussi inéluctablement un étouffement progressif de notre standard de vie. L’angélisme qui consiste à positiver en signalant que nos entreprises ont besoin de main d’œuvre, doit revenir sur terre. On ne parle plus ici de quelques milliers de travailleurs potentiels bienvenus ; on parle de millions de personnes dans les années qui viennent. (Aujourd’hui déjà les chiffres officiels en reconnaissent des centaines de milliers sans compter les clandestins) Donc notre standard de vie, auquel nous avons le droit de tenir, est l’aimant d’une immigration totalement déraisonnable qui l’étouffera. Quand il aura succombé sous le nombre, nous aurons perdu notre niveau de vie, et les immigrés n’auront pas trouvé l’eldorado dont ils avaient rêvé. Si nous ne trouvons pas le moyen d’arrêter cette immigration, tout le monde sera perdant. Nous aurons tout perdu et eux n’auront rien gagné.
Et je n’ai pas encore effleuré ici un problème connexe qui est celui de la religion islamique, pratiquée par un très gros pourcentage de ces immigrants, et qui développe une spiritualité politique en opposition frontale avec les fondements philosophiques et religieux qui ont fait la civilisation occidentale. Ceci pour bien faire comprendre qu’il ne s’agit pas, dans l’ensemble de ce processus migratoire, que d’un enjeu économique mais bien de la sauvegarde de nos libertés, de nos cultures, et finalement du modèle de civilisation que l’Europe a façonné au long des siècles.
Face à un problème d’une telle ampleur, la fatalité, le renoncement et le laisser faire, que notre passivité actuelle semble accepter, ne sont pas un choix. Ouvrir quelques casernes de plus n’est même pas le début d’une solution. Pour nous, comme pour l’Afrique, nous devons attaquer la cause du mal. Nous devons réagir en plein accord avec les principaux pays d’Afrique concernés au premier chef, et qui n’ont aucun intérêt à voir s’exiler leurs éléments les plus dynamique, ni à voir perdurer le pillage systématique de leurs ressources par des entreprises multinationales qui sont les pirates du XXIème siècle.
La cause de ces mouvements migratoires étant un déséquilibre économique insupportable, c’est à celui-ci que nous devons nous attaquer.
Et ici, soudain, nous découvrons l’évidence. Une évidence que nous cache le culpabilisme imbécile cultivé chez nous depuis l’après-guerre dès qu’on parle du développement de l’Afrique. Cette évidence c’est que l’Europe avec son marché, sa technologie et son savoir-faire, sur un territoire exigu, est le partenaire complémentaire idéal de l’Afrique avec ses richesses incalculables et sa main d’œuvre disponible sur d’énormes territoires, mais où, bien souvent, tout est à refaire depuis la décolonisation, ses erreurs et ses horreurs subséquentes.
L’Europe doit signer avec les pays d’Afrique des accords de collaboration, adaptés à la diversité des situations, mais profonds, portant sur le long terme, en partant de l’aide à la sécurisation des populations et des entreprises, jusqu’au redéploiement industriel et commercial, en passant par les infrastructures, la santé publique et l’enseignement.
Pour éviter la catastrophe que constitue pour nous comme pour eux l’immigration/émigration de masse, qui a commencé, nous devons, de toute urgence, mettre en œuvre tout ce qu’il faut pour que les jeunes africains n’aient plus l’idée d’aller voir ailleurs, tant les possibilités offertes dans leurs pays seront fortes et prometteuses.
J’ajouterai enfin que ce projet, vital pour les deux parties, constitue pour notre Europe en manque dramatique de perspective, une raison d’être nouvelle qui peut la sauver de l’apathie mortifère dont elle souffre actuellement.
Pascal de Roubaix.
PS : Certains s’étonneront que je ne fasse aucun cas dans ce billet des réfugiés qui fuient en essayant de sauver leur peau face aux exactions qui sévissent chez eux. C’est que c’est un autre problème, difficile aussi, mais plus ponctuel. A son sujet, l’Europe comme ses pays voisins, prennent des mesures qu’on peut sans doute améliorer. Mais les conflits évoluent et les guerres ont une fin. Ces réfugiés-là voudront rentrer au plus vite chez eux. C’est très différent.
Pascal de Roubaix
Voici ce qu’on trouve en ce mois de septembre sur internet :
« De 800 000 à un million de migrants sont prêts à partir de l’autre rive de la Méditerranée » pour gagner l’Europe. Cette assertion ne vient pas de quelque source obscure ou invérifiable, mais bien de l’un des hommes chargés de renseigner au jour le jour les autorités militaires et civiles françaises : le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) chargée de recueillir toutes les informations imaginables susceptibles d’aider la Franceà prendre ses décisions d’ordre militaire. L’officier général a tenu ces propos [http://www.socgeo.org/geospatial-intelligence/] en ouverture du colloque Geoint, qui s’est tenu à la Société de géographie, à Paris, les 11 et 12 septembre derniers.
Eggermont B
Ce qui attire le monde entier en souffrance vers l’Europe, c’est 1°sa prospérité 2° sa démocratie, c-a-d le respect sincère des gens qui se traduit par une organisation sociale particulière. L’un ne va pas sans l’autre : aucun pays corrompu n’est vraiment prospère et dynamique. Ce “résultat” que nous connaissons grosso modo depuis la Révolution française, mais qui a encore connu de nombreuses évolutions depuis, repose sur des luttes séculaires, des combats inspirés par le Christianisme. Et singulièrement la Réforme . Ceux qui refusent d’indiquer dans les agendas des enseignants, comme cela se passe à Bruxelles dans certaines écoles, la fête de Pâques pour lui préférer la Fête du Mouton (!) sont des ânes incultes qui ne savent même pas d’où vient la société dans laquelle ils vivent.
C’est le grand combat d’aujourd’hui: faire respecter notre culture, nos valeurs à tous ceux qui veulent participer. On ne joue jamais à un jeu sans qu’il y ait des règles.
Aux U.S.A on connait le dicton “América, love it or leave it” . Et c’est très bien ainsi. En Russie, les Tadjiks, Ouzbeks et Turkmènes, et les autres, sont tolérés tant qu’ils ne perturbent pas les valeurs dominantes du pays. Dans le cas contraire, en Tchétchénie et au Daghestan voisin, on a vu la réaction du pouvoir central: il y avait non-respect des règles communes. Sans vouloir déraper vers un “pouvoir fort” -j’entend déjà hurler Amnesty et les autres,- il nous faut un pouvoir “ferme” qui définit clairement les objectifs, les priorités et les règles pour arriver à les faire respecter par tous.Sans complaisances, sans faiblesse. Sinon d’autres se substitueront et imposeront leurs règles qui consacreront une régression immense.
Il me semble que la manière dont est organisée l’Europe actuellement n’aille pas dans le bon sens .Personnellement, si un Parti antieuropéen voyait le jour en Belgique, je le rejoindrait volontiers. On est englué dans un filet inextricable qui nous dépasse et nous empêche de reprendre notre destin en main.
Etienne Delmotte
L’article est de bon sens. Deux choses, par rapport aux réactions.
– Recoloniser l’Afrique ? C’est beaucoup trop tard. Même si nous avions la volonté (quod non), nous n’en avons plus les moyens.
– Par contre, nous avons conservé les moyens de casser la pompe aspirante qui a été mise en place pour nous nuire.
http://bernardlugan.blogspot.be/2015/07/migrants-africains-comment-casser.html
Pour cet objectif-là, il ne nous manque que la détermination.
Merci pour ce blog.
Philippe Grell
Tout cela est bel et bien mais… il faut commencer par le début ! La Wallonie, c’est quoi sur cette planète ? En Vlaanderen, in de wereld ? And Brussels, in which Country ? Und Eupen, ja, wo ist Eupen ? Nos “politiques” ne savent même plus ce qu’est une Belgique multiculturelle et multilingue, unie dans sa diversité, et ayant une politique étrangère commune !!! Chacun défend jalousement son petit pré-carré, comme un coq sur son fumier, sans se préoccuper du reste. Un petit pays comme ça (30.000km²), avec 6 gouvernements (fédéral, région wallonne, fédération Wallonie-Bruxelles, région Bruxelles-Capitale, région flamande, région germanophone) et autant de parlements, qui va le prendre au sérieux ? On va le dépouiller tiens… comme dans l’huître et les plaideurs de Lafontaine. La division fait la faiblesse ! En Afrique, on me demande de quelle ethnie je suis !
Et il en va de même pour l’Europe… chaque pays tire la couverture à lui. Aucun homme politique ne sciera jamais la branche sur laquelle il est perché au profit du bien commun… Les cas de corruption sont pléthore… Les États-Unis d’Europe ou Europe fédérale n’existe toujours pas… Et on devrait aller initier les pays africains à la bonne gouvernance socio-économique ? Lachen ! Commençons par nous-mêmes, par les sociétés civiles de nos pays européens puisque nos politiciens “s’arrangent” toujours sur le dos de leurs électeurs.
Je suis donc grosso modo d’accord avec l’article de base et tous les commentaires mais tant qu’on ne commencera pas par le commencement cela restera “Vox clamantis in deserto”.
de kerchove B.
tout a fait d’accord sur le principe d ‘éradiquer le pb à la base en signant des accords de collaboration. Mais la tache est incommensurable : la justice , la police , les soins de santé , l’infrastructure routière ,…n’existent plus ! avant toute chose il faut recréer un environnement qui permettra un développement ultérieure. Mais combien d’années faudra t il ? Les candidats à l’émigration n’attendront pas
Ils sont dégoutés par la corruption de leurs dirigeants et savent que ceuix-ci ne voudront pas collaborer sous peine de perdre leur pouvoir.
De là à rejoindre le commentaire de Jules “Il est GRAND temps de re-coloniser…”
Henri Vivier
Il faut relire “Le camp des saints” de Jean Raspail, réédité voici quelques années…
Jean-Marie CLAUDE
Une petite réflexion sur le sujet
L’immigration est un « problème » surtout si elle n’est pas contrôlée.
Tous les jours on entend des informations « dramatiques », mais…..a-t-on une solution ?
Parlons du coût de l’immigration…..pour les pays d’accueil. Tous les belges sont ils d’accord de financer ce coût. :
Pour moi, financer veut dire « oui je suis d’accord d’abandonner, en plus des impôts que je paye, 5% de mon salaire ou de ma pension… » Hélas, là il n’y a plus beaucoup d’amateurs (voir aussi les exigences de Mr Gobelet FGTB)
Aujourd’hui, l’immigration est sauvage : les motifs sont rarement politiques (voir l’âge des immigrés), mais plutôt économique, de confort et surtout de manipulation par des passeurs sans aucun scrupule qui réclament 10.000€ en promettant la lune. C’est là, en amont qu’il faut informer et annoncer que l’Europe n’est pas LA solution.
Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde et faire face à tous les problèmes politiques en Afrique.
Mais l’Europe a une bonne part de responsabilité : elle a encouragé les printemps arabes, la chute de Moubarack, le déclin de El Assad …sans parler de Sadam Hussein, etc….pour amener dans tous ces pays Daesch. Ceux qui ont pris ces décisions doivent être considérés comme responsables et assumer.
Je suis personnellement traumatisé par ce qui se passe, mais quelle solution satisfait tout le monde. En exemple, MONS n’accepte pas les 500 à 700 places, alors que le PS a toujours été laxiste concernant l’immigration qu’il a soutenue.
Ne pas se soumettre 100% à nos règles n’est ce pas une forme d’ingérence ?
L’immigration actuelle massive (essentiellement des musulmans) n’est elle pas commanditée ?
N’y a-t-il pas aussi des filières européennes ?
Où tous ces gens trouvent ils l’argent nécessaire ?
DES QUESTIONS……MAIS PAS DE REPONSE
Patrick de Cooman
Comme d’habitude, ces idées sont pleines de bon sens. Je mets cependant deux bémols. L’article évacue le problème des réfugiés, alors qu’à mon sens c’est surtout lui qui influence actuellement le sentiment des Belges et des autres Européens à l’égard de l’immigration. Par ailleurs, l’allusion à la religion islamique me paraît être ici hors sujet, et ajoutée pour séduire ceux parmi les lecteurs qui sont davantage préoccupés par le maintien de nos valeurs ancestrales que par le bien-être économique des Africains. Mais je fais sans doute là un vilain procès d’intention…
Pascal de Roubaix
Cher Patrick, je ne comprends pas comment le fait que la majorité des personnes immigrantes chez nous soit d’une obédience religieuse qui englobe des choix politiques incompatibles avec ceux de nos pays, pourrait être “hors sujet”. Ce n’est pas parce que ce problème (très réel!) excite particulièrement certains, que je ne vais pas le citer ! Je signale simplement que c’est une difficulté supplémentaire à ne pas négliger.
de Limbourg Jo
Cher Pascal,
Je suis bien d’accord avec toi. Il faut tout faire pour que les africains préfèrent rester chez eux plutôt que de venir chez nous. Personne ne quitte son épouse et ses enfants, son pays et sa culture de gaité de coeur. Ceux qui arrivent chez nous sont poussés par la nécessité, survivre ou mourir. Quand on est jeune et vigoureux la question est vite réglée. Ceux qui n’ont rien à perdre peuvent tout risquer et rien ne les arrêtera.
La responsabilité de nos dirigeants européens et singulièrement de nos financiers rapaces, est énorme. Voir pour s’en convaincre la diatribe de Matou Diome sur Youtube. Cela vaut le détour et cela ne prend que 10 minutes maximum.
En tout cas en m’investissant dans le soutien d’une belle école à Kolwézi au Katanga, je suis sûr d’être sur la bonne voie même si cet engagement n’est qu’une goute d’eau dans l’océan.
Au plaisir d’en discuter avec toi un de ces jours
Amitiés
Jo
Baudouin Hannecart
Cher Pascal,
ton analyse est tout-à-fait pertinente quant aux causes, et même quant à ce qui serait souhaitable comme politique à long terme. Mais il y a une étape intermédiaire : l’éradication (ou au moins une très forte diminution) de la corruption.
Quand on voit comment, même dans l’Union Européenne, des pays comme la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et même l’Italie en sont affectés, personne, sauf des pirates comme les sociétés minières canadiennes, ne risquera le moindre centime pour investir sur ce continent, où la corruption passe pour du bon sens élémentaire et est même une condition de survie politique pour ceux qui arrivent au pouvoir. Le plus souvent nos politiciens veulent l’ignorer. Nous ne devons même pas regarder plus loin que la Françafrique pour savoir ce qu’il en est.
Charles de Favereau
C’est bien vu, je partage votre analyse et la solution proposée. Malheureusement, une des raisons des conflits qui déchirent l’Afrique sont les richesses dont elle regorge objet de rivalités entre différents pays extra-africains pour s’en emparer. Depuis la décolonisation et la culpabilisation qu’on nous assène à ce sujet, l’Europe a cédé une partie importante de la place qu’elle occupait au profit d’autres puissances qui n’ont pas nos scrupules: Chine, Pays du Golfe qui pratiquent toujours l’esclavage sous une forme ou une autre, … Cette instabilité politique est préjudiciable au développement économique, social, … de ces pays. La stabilité sera difficile à rétablir car la convoitise sur les ressources de ces différents pays est élevée. Il n’y a plus de métropoles qui organisent ces pays et y maintiennent la paix et organisent le développement de leur colonie. Le pouvoir en place est à la solde de certains intérêts étrangers et d’autres intérêts étrangers financent les adversaires… et les européens avec une naïveté (est-elle réelle?) confondante essaient d’instaurer la “démocratie” dans des régions où ce concept purement occidental, issu de siècles de civilisation chrétienne, est aux antipodes de la culture séculaires des autochtones.
Luc Eykerman
J’étais la semaine passée avec des amis industriels congolais.
Autant dire qu’ils étaient écoeurés de voir les avantages et attraits donnés à leurs compatriotes pour venir ici s’installer en famille et sans travailler. Certains vivent à Kinshasa avec des allocations de chômage de Belgique. Pourquoi pas ?
Cessons de faire les malins en attirant les Africains avec des promesses d’être heureux et bien payés chez nous au lieu de les aider à faire de leur pays une structure de bien-être et d’évolution positive.
Les Européens ont été chassés d’Afrique par les Américains dans les années ’60 et les Chinois y font aujourd’hui ce que nos colons ont réussi avant les années ’60.
Didier Gevers
Merci Pascal pour cette piqure de rappel pendant cette période de congé et de détente.
Je suis convaincu que dans quelques siècles, on verra l’histoire de l’Afrique pauvre avec le même regard que l’histoire de l’esclavage : comment a-t-on pu laisser faire cela ? Nous en serons honteux !
La solution n’est certainement pas simple mais la volonté des grands de ce monde de s’y attaquer réellement n’est pas assez présente.
A nous de le leur rappeler et de faire notre petit pas pour aider l’Afrique…
Et certaines personnes le font à merveille! Regardez ici : http://www.kinderleven-viedenfant.be/projetsafrique.html
Alexandre
Si les pays riches, et particulièrement les membres permanents du Conseil de Sécurité continuent à vendre des armes à tous les pays africains, il ne faut pas s’étonner que nombreux fuient l’insécurité. Arrêtons de leur vendre des armes.
Si les pays européens, grâce à la politique agricole commune (PAC) inondent les marchés africains avec leurs produits beaucoup moins chers que les leurs, comment ne pas d’étonner qu’ils fuient la famine pour venir ici. Arrêtons de subsidier l’agriculture. (73 milliard d’euros par an)
Qu’est-ce qui empêche des Européens, et Belges en particulier, d’accueillir des immigrants (réfugies chrétiens d’Irak, de Syrie, d’Arménie) ? Ce serait une solution très partielle, mais un début de solution quand même. Actuellement, des immigrants de longue date, parfaitement intégrés, mais interdits de séjour, ne peuvent même pas travailler, même s’ils trouvent du travail. Arrêtons de les parquer dans des centres ouverts ou fermés.
aglaë de bruyn
J’adhère tout à fait à l’idée de contrer cet angélisme béat qui tente de cacher le fond du problème et endort notre perspicacité à trouver des solutions à long terme ! Bravo pour ta vision claire et judicieuse.
jules
Quel angélisme! Il est GRAND temps de re-coloniser, et militairement, même si le but est, comme au 19éme, fruit d’une générosité judéo-chrétienne.
Pascal de Roubaix
Si des accords urgents de collaboration (qui seront fort à sens unique au début, c’est évident) sont politiquement envisageables, vous savez bien qu’une re-colonisation sans complexe est, politiquement, totalement impensable. L’hypocrisie est totale sur ce sujet, mais le fait est là: la colonisation est utilisée dans les discours d’aujourd’hui à peu près au même titre que les crimes contre l’humanité. Et puis, franchement, les temps ont totalement changé, et personnellement, bien que descendant direct des premiers belges colonisateurs pour lesquels je nourris une grande admiration, je suis aujourd’hui, 100% favorable à l’indépendance et à la responsabilité des pays et des populations concernés.