Détruire la famille : un crime contre l’Humanité.

Il est de bon ton aujourd’hui, dans le petit monde médiatico-politique, de dénigrer la famille et de saper ses fondements culturels, sociaux et juridiques.

Si vous observez le phénomène de plus près, vous ne pouvez que constater qu’il s’agit, non pas d’une évolution des mentalités comme certains osent le prétendre, mais bien d’une volonté organisée, une véritable entreprise de destruction.

Curieusement, ce sont les milieux « progressistes » qui président cette œuvre de régression qu’ils accomplissent de manière systématique en ne laissant rien au hasard.

Tristement, vous remarquerez aussi qu’ils ne rencontrent aucune véritable résistance sur ce terrain et que l’ensemble du politique, tous partis confondus, s’en retrouve complice.

Ainsi, au nom du progrès et face à une opinion anesthésiée, nos propres dirigeants président l’œuvre de destruction de la famille, cellule de base de tout notre tissu social. Le constat est effarant mais il est là, indubitable et désastreux.

Si vous avez le moindre doute à ce sujet, je vous propose un bref survol de quelques éléments très partiels qui vont vous éclairer.

Commençons par des détails qui ont l’air insignifiant :

  • La disparition du nom de l’époux et de l’épouse sur la carte d’identité. Quelqu’un avait demandé ça ?
  • L’oubli systématique du droit (coutumier) de l’épouse de porter publiquement le nom de son mari et, donc, celui de ses propres enfants. Aujourd’hui, non seulement les administrations mais aussi les mutuelles, les hôpitaux, les banques et assurances etc. ne demandent même plus l’avis des mères de famille. Qui leur a demandé si elles préféraient ça ?
  • Combien de fois ces mêmes entreprises et administrations s’adressent-elles aujourd’hui à un des époux individuellement sans se préoccuper de son état matrimonial ou, surtout, directement aux enfants sans plus se préoccuper de l’autorité parentale ?
  • Quel est le programme politique qui propose de favoriser vraiment les mères de famille plutôt que les crèches et autres gardiennages, ou même (et surtout ?) quel programme de télévision ne ridiculise pas la maîtresse du foyer, esclave de ses enfants, et des tâches ménagères présentées comme avilissantes, au profit de l’image « moderne » de la femme au travail ?

Continuons par l’école :

  • Pourquoi parle-t-on d’éducation nationale au lieu d’instruction publique ? Je croyais que c’était les parents qui étaient responsables de l’éducation de leurs enfants.
  • Pourquoi faut-il que le nom de famille disparaisse des habitudes de l’école, si ce n’est pour effacer les identités ? Nous respections nos professeurs, mais eux nous appelaient par notre nom en nous vouvoyant, même à 6 ans.
  • De quel droit Madame le ministre dont nous ne partageons pas l’idéologie se permet-elle de donner à l’école des directives d’éducation qui imposent des principes diamétralement opposés à ceux que nous désirons transmettre à nos enfants ? Exemples : le relativisme moral à faux nez de tolérance, le multiculturalisme ravi, le nivellement préféré à l’exigence, le renoncement à toute autorité ou, pire encore, l’indifférenciation sexuelle imposée par la théorie du « genre ».
  • Comment supporter aussi que « l’éducation affective et sexuelle » y soit confiée à des organismes (subsidiés par nos impôts) qui favorisent l’avortement et le pratiquent même sur des adolescentes à l’insu de leurs parents ? (J’ai connu moi-même un cas, il y a des lustres, dans une école catholique dont j’ai présidé l’association des parents)

Et concluons par le mariage : pour détruire la famille il faut, bien entendu, détruire le mariage dans sa conception « chrétienne », c’est-à-dire l’engagement public et le don réciproque définitif de l’homme et de la femme.

  • Il faut donc banaliser le divorce : celui-ci est passé en une génération de pis-aller inévitable passant par une procédure lourde dans une situation souvent dramatique, à une pure formalité qui vient de culminer dans la restauration fort récente de la répudiation unilatérale (avec délai d’un an).
  • Il faut défavoriser les gens mariés sur le plan fiscal et favoriser ainsi les unions libres.
  • Au nom de la tolérance, de nouveau, il faut relativiser la morale sexuelle, interdire toute discrimination, accepter la pornographie et sourire si pas ricaner de ceux qui parlent encore de pudeur, de pureté et de fidélité.
  • Il faut favoriser les fécondations artificielles (sans lien avec le mariage) ainsi que le recours aux mères porteuses.
  • Il faut enfin créer des parodies de mariage en invitant les homosexuels à des simulacres contre-nature et en privant les enfants qu’ils pourront « faire faire » et adopter, du droit d’avoir un père et une mère.

Mais, me direz-vous, n’est-ce pas là une évolution sociologique que nous devons accepter ?

Non !  Non parce que rien de tout ce que je viens d’énoncer n’a été voulu par la majorité des citoyens. On ne leur a demandé leur avis sur aucun de ces points. Tous, par contre ont été soutenus et promus par des lobbys puissants et actifs mais parfaitement minoritaires. A chaque étape l’opinion publique a été  pré formatée puis tranquillisée avec la complicité enthousiaste des médias.

Non, parce que tuer la cellule familiale c’est tuer la cellule de base de notre société. La famille dite traditionnelle est l’apanage de la civilisation occidentale nourrie aux valeurs universelles (reconnues autant par les lumières que par les chrétiens).

Vous m’excuserez de répéter des évidences mais elles sont si rarement affirmées que je crains que certains les aient perdues de vue.

La cellule familiale est comme l’aboutissement, le sommet civilisationnel de la société occidentale héritière du christianisme. Elle structure en effet notre société en la construisant sur une unité de base qui est elle-même cimentée par le don réciproque et l’amour.  Or c’est précisément ce ciment qui forme le creuset affectif dont la solidité et la pérennité sont les gages de l’épanouissement des enfants. La cellule familiale est le creuset affectif et le port d’attache qui permet au petit d’homme de devenir une personne libre et responsable. C’est le moule de nos personnalités, le moule qui fait de nous plus que des individus indifférenciés, des personnes libres. Et ce moule est irremplaçable. Le casser c’est priver l’enfant des protections affectives et des repères qui lui permettront de devenir un homme. Le casser est un crime contre l’humanité et une régression sans précédent de notre civilisation.

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24 commentaires à propos de “Détruire la famille : un crime contre l’Humanité.”

  • Léopold d'A.

    Tout ceci est absolument vrai. La grande question : comment faire pour arrêter ces dérives ?
    La famille ne retrouvera son ‘utilité’ que quand l’’Etat n’aura plus d’argent en suffisance pour payer les allocations-chômage et des pensions convenables, ce qui risque de nous arriver ces prochaines années

  • andré de H

    Le mariage, me semble-t-il, n’a été pendant de longs siècles que la rencontre d’un homme et d’une femme, en vue d’établir une filiation et d’assurer la transmission du patrimoine familial. L’église catholique a été sans doute et d’une manière révolutionnaire, la première institution a “exiger” le consentement des deux époux. Encore aujourd’hui, à la travers le monde, cela n’est pas le cas partout. Mais le vers était dans le fruit. Car les prémices de l’exigence d’amour allaient apparaître. Aujourd’hui, il faut constater que le mariage civil tend à une simple reconnaissance de la rencontre de deux amours, rien de plus. On se marie si on s’aime et on se sépare si on l’un des conjoints estime que l’amour a disparu. La question n’est-elle donc pas de se poser la question de savoir s’il appartient à l’Etat, dès lors que l’on parle d’amour et donc en réalité uniquement d’un sentiment particulièrement personnel et privé, de consacrer par la loi, un tel sentiment. Les tenants du mariage pour tous s’emmêlent d’ailleurs les pinceaux sur le sujet. A ce propos, ne faut-il pas abolir l’article 21 al.2 de la constitution belge qui interdit un mariage religieux avant le mariage civil, et redonner d’ailleurs toutes la vigueur au mariage religieux qui est de nature privée, venant consacrer un sentiment privé. Il me semble qu’il y a là plus de cohérence. Pour aller dans ce sens, la problématique de la filiation doit être découplée (si vous me le permettez) de l’institution de mariage. En réalité, on supprimerait purement et simplement l’institution du mariage, en organisant un système de “cohabitants” déjà en construction dans le cadre des “séparations” entre cohabitants par voie de contrats patrimoniaux devant notaire. La filiation quant à elle garderait les principes actuels sauf en ce qui concerne la présomption de paternité de l’époux sur l’enfant de son épouse. Je ne vous cache pas que, pour ma part, le vrai mariage fut pour mon épouse et pour moi, le mariage religieux qui consacre l’amour réciproque avec une volonté partagée de fonder un foyer.

  • Jean-Pierre de D.

    Il nous parait évident que ce projet si par malheur devait être voté, va complètement perturber les jeunes et plus particulièrement les enfants qui pour leur parfait équilibre et développement ont besoin d’une maman et d’un papa . Il apparaît que notre société est complètement désaxée et perturbée pour oser proposer un tel projet de loi. Il faut s’y opposer fermement.

    Merci pour vos articles.

  • Erik Mondron

    Quand on connait l’éthique de vie de nombre de nos dirigeants , comment peux- t- on espérer une défense de la famille…

  • Flicka Cattoir

    Je lis avec intérêt tous vos commentaires…je vous avoue que certains me désolent, je me demande si certains d’entre vous connaissent suffisamment la problématique des homosexuels, n’avez-vous pas ds vos enfants ou ds vos proches des homosexuels, l’étant bien malgré eux…et peut-être qui le cachent car ils se sentiraient ostracisés et jugés…Ayant plusieurs amis homosexuels, je peux vous dire que chaque situation est différente, et que de grandes souffrances s’y cachent…Qui sommes-nous pour jeter l’anathème nous croyant “mieux” et “meilleurs” que ceux qui ne vivent pas comme nous…Ceci ne veut pas dire que je ne signe pas des 2 mains pour la famille où chacun trouve sa place et surtout, est accueilli comme il est, chacun différent.

  • Yvan de Maere

    Je lis toujours avec beaucoup de plaisir les articles du “Beffroi”. Et celui-ci me parait correct également. Je trouve juste heureux que les instituteurs ne vouvoient plus les enfants de 6 ans en les appelant par leur nom de famille.
    Merci de maintenir régulièrement nos consciences en éveil !

  • Albert

    Le mariage des homosexuels c’est pas très malin . En effet, ce n’est pas un mariage. Pourquoi l’appeler ainsi ?
    Il y a des gens qui ont des relations avec leur chevre ou leur brebis. Pourquoi ne les marierait-on pas ?
    Ce n’est pas que nous soyons hostile aux homo, mais c’est difficile d’être objectif dans un domaine comme celui-là. En effet physiquement, c’est tellement répugnant de penser à ces mecs qui se tripottent se bécottent et…..tout le reste, qu’on a de la peine à envisager ça objectivement.
    On oublie trop souvent que la famille c’est vraiment la base de tout.
    La sexualité a pour objet de créer de la tendresse et de l’amour et en même temps de créer de nouveaux êtres humains . L’objectif de la sexualité est donc de créer de petits foyers d’amour : parents et enfants réunis. Si toute notre société est faite de cela, quel univers merveilleux nous allons bâtir. Ca c’est la grandeur du mariage. C’est l’atout majeur de la fraternité universelle.
    A.T.

  • Thierry Muûls

    je partage entièrement vos remarques, toutefois l’évolution est telle que je ne suis pas sûr de représenter la majorité.Je crains au contraire d’être un peu “ringard”.
    Cela ne me dérange pas la ringardise, ce n’est que gentiment ridicule pour nos enfants.
    Ceci étant,s’agissant de la mentalité européenne je ne suis pas sûr qu’il soit possible de renverser la vapeur si on peut dire.
    Au niveau de la mondialisation,dans laquelle nous sommes engagés pour le meilleur ou pour le pire qui sait?
    Et surtout à regarder l’évolution de l’Histoire que de changements, s’agissant de notre civilisation judéo chrétienne, y compris dans son évolution laique ainsi que dans ses prolongements multiculturels.
    Le probleme c’est le rythme endiablé auquel nous sommes soumis pour ce qui regarde les bases même de nos valeurs culturelles et cultuelles.
    Il n’y a guère, le rythme du changement visait principalement la technique, par exemple passer du telephone à l’arrivée sur la Lune. ce n’était pas facile mais enfin on y gagnait.
    Aujourd’hui ce sont nos valeurs existentielles qui sont remises en cause au nom d’un progres de l’individualisme forcené, nouvel absolu, ce qui constitue une contradiction même des deux termes.
    Que faire ? prier? peut être mais surtout compter sur l’intelligence humaine encore une fois à d’autres altitudes que notre microcosme européen.La Chine les Amériques l’Afrique.Cet apres midi, demain ou apres demain.?

  • Jean-Marie CLAUDE

    Chacun est libre de ses orientations sexuelles, et c’est une bonne chose, mais chacun doit assumer ses choix et les conséquences possibles dans le monde d’aujourd’hui. Il peut être rejeté par certains, et accepté par d’autres. Il ne faut pas de débat à ce sujet, c’est de la liberté pour les uns comme pour les autres.
    MAIS que cette union homo s’appelle mariage, je dis NON et NON. On ne va pas changer le dictionnaire sous la pression de quelques marginaux. Pourquoi ne pas appeler cette union “HOMO”, et lui donner un statut et des formalités spécifiques, mais pas celui de “mariage” .

  • André Raeymaeker-Charpentie

    P.S .Un de vos correspondants parle d’ “arbre sec” à propos de ces unions dérisoires.
    Et il a du répondant. En effet, les Romains , fondateurs de notre droit, avaient leur façon de traiter ce genre de vermines .
    Dans son “de Legibus”, Cicéron cite un texte de loi ancestral, dont le langage archaïque se traduit ainsi : “Que l’on couvre la tête du coupable et qu’on le suspende à l’arbre de malheur ( “arbori infelici suspendito”…).
    “Infelix “signifie ici littéralement “stérile”.
    Et la “rue de l’arbre sec” à Paris, datant du XIIIème, rappelle, (comme certains de nos lieux-dits) une “Justice”, c’est-à-dire un gibet, qui manifestait la puissance ( potentia = potence) du Sénéchal..

  • Damien de Failly

    Le drame, comme à chaque fois, est que au cœur de ce débat, il y a un non dit. Ce non-dit est la volonté des dirigeants “laïcs” de vouloir s’en prendre à une tradition ancestrale, ici le mariage et le famille classique ou traditionnelle. Dans le monde entiers, sous toutes les latitudes, dans toutes les langues, le mariage est l’union de deux êtres en vue de “pro-créer” et de fonder une famille. L’union de vie entre personnes de mêmes sexe n’est pas un “mariage” puisqu’il ne peut déboucher sur une pro-création et ni fonder une famille. L’adoption par homosexuels, n’est qu’un ersatz de famille au détriment du développement de l’enfant. Et cette adoption répond à l’objectif des candidats homosexuels de se donner une “image” bienveillante dans la société. Paradoxalement, malgré l’ostentation affichée de leur choix (gay pride), ils souhaitent être comme tout le monde. D’où le cri ” pas de discrimination”. Un curieux comportement. Ainsi, malgré leur situation “hors catégories”, ils veulent donner l’impression d’être comme tous les autres couples hétérosexuels.
    Il y a donc beaucoup d’hypocrisie dans ce conflit de la part des demandeurs. Ils espèrent que l’usage du mot “mariage” suffira à donner le change. Il est évident que dans ce jeu là ils trouveront une foule de politiques prèts à embrayer sur le sujet. Puisse-t-il leur servir de carburant. Tout change dés l’instant où l’on ne fait plus usage du terme “mariage” pour qualifier ce genre de mixage homosexuel.
    A eux de le trouver. A moins de vouloir faire du mariage un simulacre.
    Le “mariage” est à la base de la survie de l’humanité.
    L’union homo est comme un arbre sec, il ne porte pas de fruit.

  • Irina de Pahlen

    La cellule familliale etait et est encore un des seul endroit protégés où l’Etat n’a pas de prise. Lénine l’avait compris en son temps et avait appelé à détruire prioritairement la famille. L’appel a bien été entendu à présent et mieux encore que du temps des bolchéviques. Les enfants sont retirés dès le plus jeune âge à l’influence des parents, et ce pour leur inculquer une nouvelle “morale laïque”, disons plutôt “inversion morale”. Tout cela n’est pas innocent. Le résultat c’est le dérèglement de toute la société, avec comme finalité une masse fragile, droguée, débauchée, souvent inerte donc manipulable à souhait. Le mariage homosexuel est une des phases de la destruction de notre société chrétienne, destruction appelée à grands cris par les politiques, medias et autres “intellectuels” à la mode. Se taire ou relativiser ce qui se passe c’est participer à cette entreprise de destruction. Merci à vous Pascal, d’essayer de réveiller les gens.,

  • Manuel

    Oui et puis c etait bien aussi quand les femmes n avait pas le droit de vote ou alors c etait le mari qui choisissait ah oui c etait bien aussi le bucher pour les sodomites….et les messes en latin?quel dommage! Cela n existe plus…c etait mieux ava,t l autorisarion de l avortement et la pilule aussi ouo vous avez raison quelle decadence…c vrai c mieux une vrai famiille bien catho avec un pretre pour s occuper des enfants et leur apprendre que jesus a sauve le monde er qu il veille sur nous …..ahhh le bon vieux temps …on moins on aviait des certitudes…….

    • Pascal

      Réponse à Manuel:
      Que d’amertume derrière l’ironie de ce commentaire !
      Moi je n’ai pas parlé de religion, mais puisque vous y venez…bon, je vais prier pour vous.

  • de Bruyn

    Je partage votre écrit et vous encourage à le faire passer dans la presse.
    Cela sera certainement très difficile, mais il faut persévérer sans relâche et faire preuve d’imagination et convaincre. Ne jamais se décourager pour la bonne cause.

  • Marc Courtens

    Je suis cent pour cent d’accord avec cette lettre.
    Mais comment revenir au bon sens dans le monde actuel?

  • de Liedekerke Maria Teresa

    Surtout et Surtout, QUI de nos jours demandent l’avis aux enfants sans papa, sans maman? Qui entend leurs désarrois? Qui entend qu’ils réclament la douceur maternelle? Qui entend qu’ils ont besoin de l’image du père aimant mais ferme?
    Nous somems en pleine décadence Romaine

  • de Montpellier Cécile

    Nous partageons entièrement votre avis :le creuset de la famille “le rivage”qu’est celle- ci pour tous ses membres évite tant de déséquilibres (psycologiques ou autres) et.Quelle force y trouvons nous! Quelle joie aussi lors des réunons de la “grande famille”(=cousins) Quelle émotion chaque jour de savoir sur quel Roc nos valeurs s’appuyent Merci de l’énergie que vs mettez à faire entendre nos voix

  • André Raeymaeker-Charpentie

    Cher Pascal,
    en tenant ces propos, auxquels toute personne dans son bon sens ne peut qu’adhérer, vous apparaissez comme un de ces blasphémateurs d’ “extrême droite”s qui soutiennent diverses “théories du complot”. Et notamment celles d’une “minorité” d’ “hétérosexuels”, qui seront sans doute , dans une prochaine étape de la subversion , invités à quelque repentance larmoyante..
    L’excellent “fasciste” Léon Daudet * avait pour devise : “Tout ce qui est national ( et donc monarchique) est nôtre. Celle de nos tyrans cosmopolites ( tant de droite que de gauche) devrait donc être : “Tout ce qui est anormal est nôtre”. La Présidence voisine vient de reconnaître cela en renonçant à sa prétendue “normalité” pour se déclarer désormais “responsable”.. Ce en quoi elle dit vrai, pour une fois, et qu’elle devra donc assumer à l’avenir

    La Belgique avait malheureusement pris de l’avance en cette matière. Avec l’accord de 65 % de sa population ? On peut en douter, mais ce qui nous tue, c’est l’indifférence du public, obtenue en un demi-siècle par des manoeuvres démagogiques savamment coordonnées.

    * Il y a plus de cent ans, son “Stupide XIX ème siècle” et que dirait-il du
    nôtre ?) commençait par ces “dogmes” (poncifs- de la modernité ( voir ci-dessous)
    Cet ouvrage visionnaire est devenu à peu près introuvable en librairie.
    Allez, encore un complot…

    Léon Daudet : le stupide XIXème siècle (extrait) (1)

    PONCIFS :
    1) Le xixème est le siècle de la science.
    2) Il est le siècle du progrès
    3)Il est le siècle de la démocratie, qui est progrès et progrès continu.
    4) Les ténèbres du moyen âge.
    5) La révolution est sainte et elle a émancipé le peuple français
    6) La démocratie, c’est la paix. Si tu veux la paix, prépare la paix.
    7) L’avenir est à la science. La Science est toujours bienfaisante.
    8 ) L’instruction laïque, c’est l’émancipation du peuple.
    9) La religion est la fille de la peur.
    10) Ce sont les Etats qui se battent. Les peuples sont toujours prêts à s’accorder.
    11) Il faut remplacer l’étude du latin et du grec, qui est devenue inutile, par celle des langues vivantes, qui est utile.
    12) Les relations entre peuples vont sans cesse en s’améliorant. Nous courons aux Etats-Unis d’Europe.
    13) La Science n’a ni frontières, ni patrie.
    14) Le peuple a soif d’égalité.
    15) Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle de fraternité et de justice.
    16) La propriété, c’est le vol… (1)
    Et autres divagations répandues par nos “médias”.

    (1) Il s’agit bien entendu de la propriété privée ( individuelle), et non des méga-capitaux anonymes.

    Autres brefs extraits : “La liberté de la presse nous paraît bien spécieuse, aujourd’hui où la grande presse, dite d’information, est, comme la politique dite démocratique, humblement asservie à la finance. La censure de l’argent a , en somme, remplacé la censure d’Etat, infiniment moins vigilante et tyrannique”.

    Et celui-ci, pour conclure dans la bonne humeur réactionnaire :

    “Je pense, à propos de l’Evolution et du Progrès, l’un portant l’autre, comme l’aveugle et le paralytique, que le XIXème s. pourrait être appelé aussi le siècle du perroquet. Jamais, au cours des temps modernes, le psittacisme ne s’est donné plus librement carrière que de la Révolution à nos jours. Chateaubriand parle quelque part des cacatoès hypercentenaires de l’Amérique du Sud, qui ont encore dans le bec, des mots de la langue perdue des Incas. Peut-être, dans l’avenir, entendra-t-on des oiseaux verts et bleus crier sur les cimes des arbres, sans y attacher d’importance, ces termes vides de sens : “… Droits de l’homme… Drroidlom… E…vlution…Prrrogrès,
    Prrrogrrrrès…” Des savants discurteront en keksekça là-dessus, sans se douter que ces flatus vocis auront perturbé des cervelles humaines par centaines de milliers, empli des bibliothèques devenues poussière, et ajouté quelques nouveaux motifs à la rage séculaire de s’entretuer, qui tient les infortunés humains.
    Seulement, alors que le perroquet ne répète que des lambeaux de phrase, avec sa frivolité rapide et nasillarde, nos perroquets à bonnets carrés, à toges ou habits académiques et mondains, ont répété les formules qui sont rappelées à l’introduction du présent ouvrage.

  • Jean

    Excellent article, en tous points pertinent.
    La France (égalitaire) connait le même débat.
    Obama tente un pas dans cette direction.
    Les pays émergents (libertaires) vont en sens inverse et “émergent”.
    Liberté – Egalité: équilibre nécessaire.

  • Françoise Le Borne

    D’autres exemples abondent, qui nient l’autorité parentale ou la famille.

    – Une mère a récemment appris que son fils de 15 ans n’allait plus à l’école et dealait. Aucune carte d’absence, les profs estiment qu’à 15 ans on est adulte, et que c’est une affaire entre l’élève et le prof, qui ne concerne nullement les parents !

    – Si un gamin, par pur caprice, décide de vivre seul, il peut demander l’aide sociale, laquelle va contraindre les parents à payer le logement extérieur et une aide alimentaire, souvent hors de leurs moyens, alors que le mineur peut tout avoir à domicile et à moindres frais.

    – une réforme successorale vient de nier la notion même de patrimoine et de parts réservataires. Si un veuf ou divorcé vient à se remarier avec “une jeunesse” puis décède sans autres précautions, c’est la seconde femme qui aura l’usufruit de tout l’héritage, laissant les enfants du premier lit totalement démunis.

    Ce n’est plus une attaque, mais l’explosion de la notion même de famille.

  • aconseriere@gmail.com

    J’ai signé tout récemment une pétition contre le mariage entre personnes du même sexe. Le reportage reprenait toutes les études faites sur le sujet Le résultat est négatif sur tous les points surtout pour les enfants qui perdent leurs marques.
    Nous pouvons aussi remarquer combien de lois ont été votée en belgique comme le rapelle l’article ci-dessus. Où allons-nous ?

  • Alexandre

    En tant que parents nous devons insister auprès de jeunes pour leur dire que l’homosexualité n’est pas la norme. Que ces individus vivent autrement est une chose, mais nous devons contrer ceux qui veulent laisser entendre que l’homosexualité est aussi “normale” que l’hétérosexualité ou le mariage. Par ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi les homosexuels voulaient tant se marier, alors que l’union libre a la faveur de nombreux “hétéros”. La voie est clairement l’adoption d’enfants, généralement réservée aux couples mariés, mais a-t-on déjà étudié l’impact chez les ados qui ont des “parents” homosexuels ?
    Mais monsieur, avec quoi vous venez ?

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